News

The women and children of N’Goron and Teriyabougou

With support from the WNCB programme, the women of Korodougou commune, Bla district, Ségou region, set up a women’s group in 2020. A WNCB grant of CFA 250,000 (West African CFA francs) (about EUR 380) enabled them to start undertaking income-generating activities. Within the larger Korodougou commune group, women living in the communities of N’Goron and Teriyabougou (the two communities are considered part of the same village) organised their own local group group.

The women of N’Goron and Teriyabougou set up a savings and credit system with their share of the funds from WNCB. One way they have used the profits generated with their income-earning activities is to buy a horse-drawn vehicle and pay a driver CFA 2,500 (EUR 3.8) a month to take their children to school, several kilometres away. The women also provide support for the school canteen.

Some of the children live on the other side of the Bani river, which runs alongside the two communities. In the past, when the river water was high, these children could not attend school. However, the women’s group solved this challenge, again using profits from their income-generating activities. They started to pay a pirogue (canoe) owner to carry children across the river so they can get to school.

Unlike the horse-drawn vehicle, the women’s group does not own the pirogue. Therefore, during communal consultation meetings on education and child protection, the Korodougou mayor’s office asked its partners to buy a boat to take the children across the river. According to the school principal, about 100 children are in this situation.

This example shows how important village women’s contribution can be to their children’s education, and what a significant impact the WNCB programme and Stop Child Labour’s child labour free zone approach have had.

If WNCB and child labour free zones had not existed, what would be the fate of these children?

The children on their way to school with the help of the horse-drawn vehicle

Histoire des enfants de Teriyabougou (Région de Ségou/cercle de Bla/commune de Korodougou.

Dans le cadre de la mise en œuvre du projet TPAE, les femmes de N’Goron (Teryabougou) sont organisées en groupement. Ce groupement est une partie intégrante du groupement des femmes de la commune de Korodougou, fut mis en place en 2020 et ayant bénéficié d’une somme de 250 000 F Cfa (381,12 euros) pour entreprendre des Activités Génératrices de Revenus (AGR).

 Elles ont ainsi mise en place un système crédit/épargne comme le type d’AGR sur la base du fonds reçu et commencent à profiter véritablement des retombées.

A N’Goron (Teryabougou), les femmes utilisent une charrette à traction cheval pour amener les enfants à l’école étant donné que N’Goron le village mère est un peu distant de Teryabougou (4 km) ou il y a l’école. Le charretier est payé sur fonds propre des femmes à 2500 / mois soit 3,81 euros.

La charrette appartient au groupement des femmes du village certes, mais le charretier est payé mensuellement.  Aussi elles font des actions de soutien pour la cantine scolaire mise en place par une autre structure.

Par ailleurs, certains élèves habitent derrière le fleuve Bani qui longe les deux localités (il faut préciser encore que c’est le même village). Pendant les hautes eaux l’école est inaccessible. Là aussi les retombées de l’AGR ont permis aux femmes de payer le piroguier pour la traversée du fleuve afin que les enfants aillent à l’école. Mais ici la pirogue n’appartient pas au groupement des femmes contrairement à la charrette.

C’est pourquoi lors de la tenue des cadres de concertation communaux sur l’éducation et la protection des enfants, la mairie de Korodougou a sollicité devant les partenaires, l’achat d’une pirogue pour la traversée de ces élèves. Une centaine d’élèves sont dans ces conditions selon le directeur de l’école.

C’est dire combien les femmes s’investissent aujourd’hui pour l’éducation de leurs enfants dans cette commune suite à l’avènement du programme TPAE.

Question de réflexion pour tous:

Et si le programme TPAE n’aait pas existé, quel serait le sort de ces enfant?